Baromètre prospectif 2025

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Lundi 26 mai, l’Observatoire a publié le Baromètre prospectif ainsi que ses premières estimations sur l’évolution des effectifs de l’assurance au 31 décembre 2024. Tous les documents et les vidéos relatifs à cette publication sont accessibles sur son site internet et sa chaîne YouTube.

1ères estimations de l’évolution des effectifs de l’assurance au 31/12/2024

Comme chaque année, le Baromètre prospectif présente les premières estimations de l’évolution des effectifs de l’assurance telles qu’issues des premiers retraitements de l’enquête annuelle pilotée par l’Observatoire et France Assureurs sur les métiers, les rémunérations et les formations des salariés des entreprises d’assurance. Ces premières estimations précèdent le Rapport sur les Métiers et les formations des salariés de l’Assurance (ROMA) qui consolide les données socioprofessionnelles de l’ensemble des adhérents de France Assureurs. Cette année, ces données seront rendues publiques le 2 octobre.

Au début du mois de mai, les réponses obtenues représentent environ 86 % des salariés des entreprises adhérentes de France Assureurs.

Sur cette base, il ressort que l’année 2024 ne déroge pas à la dynamique haussière engagée de longue date dans l’assurance en matière d’emplois. Au 31 décembre dernier, les effectifs de la branche s’établissaient à plus de 161 000 personnes, soit une augmentation de 3 500 collaborateurs sur un an. En 10 ans, la création nette de postes pérennes franchit la barre des 10 %, soit près de 15 000 emplois.

On peut également constater, à partir de ces premières réponses, que le flux des recrutements ne faiblit pas pour soutenir la croissance des effectifs. Il se maintient à un niveau élevé : autour de 20 000 embauches réalisées, une nouvelle fois, pendant l’année 2024. Les départs, notamment ceux liés au baby-boom, sont donc plus que compensés… La recomposition de la pyramide des âges continue de s’opérer avec, en particulier, une diminution de la proportion des 55-59 ans au profit des 60 ans et plus.

L’alternance semble s’inscrire pleinement dans cette dynamique générale. Environ 4 800 nouveaux alternants ont intégré une société d’assurance au cours de l’année, ce qui porte leur total en poste à près de 7 500 au 31 décembre. Le coup de frein sur les aides à l’apprentissage annoncé dès 2024 n’a pas remis en cause cette dynamique.

Baromètre prospectif 2025

Les défis budgétaires français : entre dettes croissantes et réformes nécessaires

Dettes et déficits publics, entre actions limitées et préoccupations croissantes – Depuis 1974, l’équilibre budgétaire en France est hors de portée, entraînant des déficits récurrents et une dette publique en hausse constante qui devrait atteindre 3 444 milliards d’euros fin 2025. En 2024, le débat public s’intensifie autour de ces enjeux, dans un contexte marqué par une instabilité politique et des réformes budgétaires difficiles. Avec un déficit attendu à 5,4 % du PIB en 2025, les capacités d’action limitées de l’État deviennent évidentes.

Une stratégie à long terme – Dans un contexte financier incertain, une note du Conseil d’Analyse Économique (CAE) propose un plan sur 7 à 12 ans pour réduire le ratio dette/PIB, combinant crédibilité et croissance économique. La charge de la dette, représentant un tiers du déficit 2023, souligne l’urgence de ce pilotage, notamment face aux taux d’intérêt croissants.

Défis structurels et transformation nécessaire – Le déficit primaire, au cœur des préoccupations, impose un retournement budgétaire ambitieux de 132 milliards d’euros d’ici 2035. Il faut ajouter aux déficits de l’Etat ceux de la Sécurité sociale (15,3 Mds € pour l’assurance maladie, 5,6 Mds € pour l’assurance vieillesse, fin 2024). Parallèlement, le contexte géopolitique et économique intensifie les difficultés, avec une augmentation des dépenses à consacrer à la Défense et une hausse du taux de chômage (+3,9 % au T4 2024).

Revalorisation du travail et réformes – Un alignement du taux d’activité français sur celui de pays voisins pourrait générer 1,5 million d’emplois et 15 milliards d’euros pour la protection sociale. Toutefois, des résistances culturelles au travail prolongé et les effets désincitatifs de salaires nets perçus comme trop faibles (vs. le coût réel du travail considéré comme trop élevé) freinent cette relance.

Un sentiment national de vulnérabilité – Un sondage IFOP de janvier 2025 révèle que 50 % des Français se sentent révoltés face aux déficits et crises, renforçant le besoin d’initiatives comme celles des entreprises d’assurance pour reconstruire la confiance. Ces dernières, aidées par une remontée des rendements obligataires, affichent des résultats positifs, notamment en assurance-vie.

Projeter les métiers de l’assurance en 2030 à partir d’un référentiel prévisionnel

Un outil RH innovant pour anticiper 2030 – Face aux mutations rapides liées à l’intelligence artificielle (IA) et aux transformations numériques, un référentiel prévisionnel des métiers est lancé pour anticiper les évolutions à l’horizon 2030. Il propose une analyse des impacts des Systèmes d’Intelligence Artificielle (SIA) sur les métiers, intégrant organisation, compétences et conditions de travail.

Anticiper et accompagner les transformations – Le référentiel offre :

  • une projection des métiers à venir, enrichie d’actualisations régulières ;
  • des outils pour aider les collaborateurs à s’adapter aux innovations ;
  • un cadre structuré pour analyser les effets combinés des SIA.

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Une méthode collaborative et itérative – Grâce à un processus en cinq étapes (confiance, cartographie, stratégie, action, évaluation), le référentiel s’inscrit dans une démarche collective et évolutive. Il intègre les besoins des employeurs et des salariés tout en favorisant le dialogue social.

Préparer les talents de demain – Ce projet place l’humain et l’innovation au cœur des réponses aux enjeux futurs, aidant les professionnels à prospérer dans un environnement redéfini par la technologie.

Un référentiel transversal pour accompagner le travail 4.0

Un outil collaboratif face aux transformations numériques – Le travail digitalisé transforme l’organisation, le management et la coopération, impliquant une approche collaborative entre salariés, managers, RH, et responsables informatiques. Un référentiel transversal offrirait un cadre commun pour harmoniser les perspectives et répondre efficacement aux enjeux du travail 4.0.

La « clinique des usages » : intégrer la technologie au travail humain – Pluridisciplinaire, la clinique des usages combine psychologie, ergonomie et sociologie pour analyser et accompagner concrètement les transformations. Elle positionne la technologie comme partenaire actif, favorisant efficacité et sens au travail, tout en répondant aux défis de l’IA et du travail hybride.

Réinventer l’expérience de travail – Face à des signaux comme l’absentéisme ou le turnover, ce référentiel contribuerait à placer les individus et leur bien-être au cœur de la transition numérique, tout en réinventant les pratiques de travail.